Gérer l’incontinence et les fuites nocturnes

Se réveiller en pleine nuit avec une envie urgente d’uriner peut être vraiment agaçant. Je reçois beaucoup de questions de femmes qui sont frustrées par les envies nocturnes, et la crainte (ou la certitude) d’avoir des fuites quand elles se lèveront du lit. Pour obtenir des réponses, j’ai communiqué avec une chercheuse en matière de fuites urinaires, Janis M. Miller, Ph. D., une infirmière praticienne spécialisée de l’université du Michigan. Non seulement a-t-elle donné des conseils pratiques, mais elle nous a aussi donné de surprenantes informations sur la consommation d’eau qui remet en question ce que plusieurs d’entre nous pensent. Voici un article que vous voudrez transmettre aux femmes importantes dans votre vie.

« Quand quelqu’un a des fuites urinaires nocturnes, je commence par lui demander son âge », dit madame Miller. Voici sa démarche, que ce soit pour les jeunes femmes ou les femmes plus âgées : Quand les femmes sont plus âgées ou ont une affection médicale quelconque, madame Miller vérifie si leurs chevilles sont enflées. Quand une femme aux chevilles enflées s’étend le soir, il peut y avoir déplacement de fluide. « Toute l’eau dans ses chevilles retourne dans son système, dans ses reins et sort par la vessie », dit madame Miller. Son conseil?

1. Surélevez vos pieds durant le jour. Servez-vous-en comme excuse pour faire une sieste de trente minutes. Vérifiez que votre poitrine est plus basse que vos pieds. Cela aidera une partie de ce fluide à se déplacer durant le jour afin que ce soit moins pénible la nuit.

2. Si vous prenez un diurétique, pensez à changer l’heure à laquelle vous le prenez. Quand une femme a trop de fluide dans son système, son médecin peut essayer de faire sortir l’eau de son système à l’aide de médicaments. Ces comprimés sont habituellement prescrits de façon à être pris dès le lever. Madame Miller suggère cependant de demander à votre médecin si vous pouvez les prendre à une autre heure de la journée. Par exemple, si vous prenez le comprimé chaque jour à 15 h, il fera sortir le fluide de votre système entre 15 h et 19 h. « Ce qui signifie que vous irez au lit en ayant beaucoup moins de fluide dans le corps », dit madame Miller. Ainsi, votre sommeil sera probablement moins perturbé. « Chez les femmes plus jeunes, je vais regarder si leurs chevilles sont enflées, mais le problème n’est normalement pas là, dit madame Miller. Ensuite, je vais leur demander de tenir un journal d’évacuation de la vessie. » Elle dit à toutes les femmes qui ont des fuites urinaires nocturnes de faire le suivi des fluides qui entrent et sortent de leur corps. Quand vous vous levez la nuit, vous voudrez savoir si c’est parce que votre vessie est réellement pleine ou si vous avez ce qu’elle appelle une fausse alarme ou une « vessie en mutinerie ». Pour le déterminer, utilisez une cuvette de W.C. pour la mesure et le suivi.

Réentraîner une vessie en mutinerie « La règle générale est que la vessie devrait pouvoir facilement contenir une tasse d’urine, et la nuit, jusqu’à deux tasses », dit madame Miller. « Si vous ne vous êtes pas levée de la nuit et vous avez produit 16 onces d’urine, c’est correct. Si vous avez dû vous lever une fois et avez produit environ une tasse d’urine, et une autre tasse dès votre lever, c’est correct aussi. » Si c’est ce qui se passe, vous devez alors réellement vous lever et aller à la toilette la nuit. « Si vous vous levez et produisez seulement deux ou trois onces d’urine, il s’agit d’une vessie en mutinerie », selon madame Miller. « Une fois que vous le savez, vous pouvez simplement l’ignorer, vous tourner et vous rendormir. » Si vous réagissez chaque fois que la vessie contient deux ou trois onces d’urine, elle continuera à vous envoyer un signal chaque fois qu’elle en contient deux ou trois onces, au lieu de vous avertir à six ou huit onces. « Vous l’entraînez à vous réveiller la nuit pour un volume non pertinent, dit madame Miller. Réentraînez-la à ne pas vous réveiller, à moins qu’elle contienne environ une tasse d’urine. » Madame Miller dit que les femmes devraient produire environ une tasse d’urine aux trois ou quatre heures en moyenne pendant la journée. Si vous ne produisez que quelques onces, vous devez réentraîner votre vessie en vous distrayant. « Il suffit de savoir que vous pouvez le faire », dit madame Miller. Pour soulager l’envie, elle suggère de contracter fermement le plancher pelvien en utilisant une méthode appelée « The Knack ». Certaines vont à la toilette et produisent régulièrement 12 à 16 onces d’urine. Elles ne vont pas assez souvent à la toilette. À ce point, il faut déterminer pourquoi le volume est si élevé.

Vessie hyperactive – boissons hyperactives? « Le problème n’est pas toujours une vessie hyperactive; ce sont les boissons hyperactives, dit madame Miller. Nous ne buvons jamais huit onces maintenant. Dans notre culture d’exagération, nous buvons 12, 16 ou 20 onces. Je vois des femmes qui boivent un gallon de liquide par jour » « Mais Janis, lui ai-je dit, j’ai entendu dire que les femmes devraient boire huit verres d’eau par jour. » « C’est n’importe quoi!, qu’elle me dit. J’ai essayé de trouver des données qui appuyaient cette affirmation et je n’ai rien trouvé. J’ai demandé à deux étudiants diplômés de trouver les données de base là-dessus. Ils étaient complètement décontenancés. Il n’y a aucune donnée qui appuie cette affirmation. » Madame Miller croit que cette idée est née d’une recommandation alimentaire de la FDA il y a plusieurs années, qui incluait une quantité totale de liquide recommandée. « Mais ce liquide incluait tous les liquides, dans les aliments et les boissons, dit madame Miller. Les aliments contiennent beaucoup de liquide. » On dit autant à une toute petite femme de quatre pieds neuf pouces qui a un mode de vie sédentaire qu’à une joueuse de soccer de six pieds incroyablement active de boire huit verres d’eau par jour. « Elles boivent la même quantité parce qu’elles croient que c’est ce qu’elles doivent faire, dit madame Miller. C’est un conseil illogique. » En plus des huit verres d’eau, elles boivent d’autres boissons : du jus, du thé et même des boissons énergisantes. « Leur vessie fonctionne normalement. Elles boivent simplement trop, dit madame Miller. Et on leur donne des médicaments à prendre. » Le conseil de madame Miller? Arrêtez de vous demander combien vous devriez boire par jour. Commencez à vous demander combien vous devriez uriner. Et de quelle couleur? C’est votre guide. Tout simplement. La vessie devrait contenir environ une tasse d’urine, qui devrait être jaune. Pas orange ni incolore. « La seule façon de savoir si vous buvez suffisamment est de regarder la couleur de votre urine, dit madame Miller. Les femmes qui vont se coucher le soir et produisent quatre ou cinq tasses d’urine doivent se lever ou elles vont étirer leur vessie. Quand votre urine est incolore, vous êtes trop hydratée. »

Quelques exceptions Il y a des exceptions. Madame Miller en mentionne quelques-unes :

• Les femmes qui prennent des diurétiques produiront un plus grand volume en raison des médicaments. Elles devront peut-être aller à la toilette aux demi-heures pendant quelques heures, quand elles subissent un déplacement de fluides.

• Les femmes souffrant du syndrome de la vessie douloureuse ont un sentiment d’urgence un peu différent. Elles ont une sensation d’inconfort (ou même de douleur), particulièrement si elles sont jeunes. Ce n’est pas dû à une surconsommation de liquides. Elles doivent consulter un spécialiste.

• Les athlètes féminines qui ont des FUL doivent déterminer s’il s’agit d’une vessie hyperactive ou de boissons hyperactives. On leur dit souvent de boire à n’en plus finir avant leurs épreuves d’athlétisme. Si elles sont préoccupées par leur vessie, elles doivent siroter des liquides et non boire à grands traits durant leurs épreuves.

• Les femmes qui ont des problèmes d’urètre (plus courants chez les femmes plus âgées) Un urètre en santé reste hermétiquement fermé, sauf lorsqu’il doit s’ouvrir pour permettre à la vessie de se vider. Les facteurs de l’âge et de la génétique y sont associés. « Les femmes dépensent beaucoup d’argent pour venir me voir, dit madame Miller. Et ce que je leur dis va à l’encontre de tous les messages qu’elles ont entendus. Heureusement, le journal d’évacuation est révélateur. » Ce peut être un outil utile pour vous (et votre professionnel de la santé) afin de déterminer ce qui se passe et découvrir des solutions qui vous aideront à mieux dormir.

Qu’en pensez-vous? Racontez-nous vos expériences, vos solutions ou vos préoccupations concernant les FUL nocturnes.

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